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14 personnes ont péri et 7 étaient portées disparues après le naufrage, au large de Mayotte, d'une barque chargée de clandestins venus chercher fortune sur l'île française de l'Océan indien. Selon les témoignages des rescapés, le kwassa, une barque de pêche traditionnelle, transportait 33 personnes, dont 7 enfants. Des milliers de Comoriens clandestins venus d'Anjouan tentent chaque année de s'installer à Mayotte, distante de seulement 70 km. L'île française, dont le produit intérieur brut est 9 fois supérieur à celui des Comores, représente pour eux un eldorado économique.Agence France Presse
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Ce n'est pas parce qu'il est sans-abri qu'on peut s'autoriser à lui servir une Soupe froide à l'hôpital. Il part donc, seul, en pyjama et en plein hiver, à travers la campagne.Bonne santé évoque le quotidien d'un médecin:les nuits de gardes, le bloc opératoire, l'humour potache et les relations avec les patients.Enfin, Charles Masson signe trois nouveaux récits avec l'humanisme qui le caractérise. Le premier se penche sur l'action de Médecins du Monde pour l'accès aux soins en France, le deuxième définit précisément ce qu'on appelle la misère aujourd'hui, et le dernier convoque le souvenir obsédant d'un capitaine de marine marchande refusant d'abandonner son navire.
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Albert, un homme dans la force de l'âge, prend la route en Allemagne, direction Lyon. On le devine marqué par une récente rupture sentimentale, en état de stress et de tension. La rencontre d'un tout jeune homme qu'il prend en stop, Al, va servir de dérivatif à sa colère et à sa frustration : Albert, apparemment ravi d'avoir un public, dévide à l'attention de son jeune passager les souvenirs marquants de son existence - où les femmes qu'il a séduites et parfois aimées, nombreuses, occupent une place centrale. Pourtant, Al prend parfois la tangente et semble s'ingénier à disparaître, pour ressurgir un peu plus tard. Le jeune homme a-t-il une existence réelle, ou bien n'est-il qu'une projection de l'esprit enfiévré d'Albert, désireux d'instrumentaliser un interlocuteur naïf qui ne serait au fond qu'un autre lui-même, plus jeune ? Un récit troublant en forme de road-movie existentiel, qui questionne jusqu'au vertige l'énigme d'être soi-même.
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MAMOUDZOU (AFP) - Quatorze personnes ont péri et sept étaient toujours portées disparues vendredi soir, 24 heures après le naufrage, au large de Mayotte, d'une barque chargée de clandestins en provenance des Comores venus chercher fortune sur l'île française de l'Océan indien. Selon les témoignages des rescapés, le "kwassa", une barque de pêche traditionnelle, transportait 33 personnes, dont 7 enfants. Il a sans doute heurté un platier, c'est-à-dire un haut-fond de corail découvrant à marée basse. C'est un pêcheur qui a découvert le naufrage. Il a réussi à sauver huit personnes en les déposant sur une plage, avant de donner l'alerte à 01H05 locales vendredi. Le PC de l'action de l'Etat a aussitôt été activé pour suivre le déroulement des opérations. Toute la nuit, une vedette de la police de l'air et des frontières, une autre de la gendarmerie ainsi qu'un navire de la gendarmerie maritime ont participé aux recherches, renforcées par un ULM au lever du jour.Quatre naufragés supplémentaires ont ainsi pu être secourus. Un précédent naufrage de "kwassa", le 24 juillet, avait fait six morts et seize disparus à un kilomètre à peine des côtes.