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Nouveautes Romans graphiques
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« J'avais envie d'une écriture qui soit comme une chanson folk, avec ce côté solitaire, intime, et puis par moments que le personnage ait de grandes idées... »
Dans cette BD épistolaire, celle qui écrit est un oiseau ordinaire. Elle vit à Glomar, où elle déprime grave. Entre deux tableaux abstraits quelle juge insipides, elle reprend contact avec Blue Bird. Avec un vieux pote, on peut parler sans gêne de tout et de rien.
De la pub Haribo en 3D au ciné, qui était mieux que le film ; des gros nazes fréquentés à l'époque, qu'elle recroise ; du bibliothécaire expert en films chelous qui la drague... Et du passé : une bande d'artistes qui ouvre un lieu de résidence, des vacances au Glaglaland, des nuits à triper ou à traîner en ville, de soirées en vernissages...
Tout semblait aller bien dans ce monde d'oiseaux mignons, dessinés de façon minimaliste sur des fonds éthérés et chatoyants au feutre à alcool... Mais ce qui ressemble à un livre jeunesse va progressivement tourner au vinaigre... Pourquoi n'a-t-elle jamais trouvé sa place dans ce collectif ? Ses potes l'ont-elle harcelée et gaslightée ou était-elle juste un peu bourrée ? Étaient-ils possédé par un démon ?
Toutes les questions banales ou paranormales ne seront pas résolues, ce qui fait le charme drôlatique de ce surprenant récit de l'ordinaire qui part en vrille, aux envolées graphiques étourdissantes. L'auteur s'amuse avec les codes épistolaires, romantise des faits banals, donne à son personnage un style désabusé et moqueur. Son récit évoque à coup d'envolées graphiques et d'humour tantôt potache tantôt mordant, la dépression, la joie d'une amitié nouvelle et la mesquinerie des vieux potes...
Pig Paddle Mannimarco sait nous mener là où ne s'attendait pas du tout à aller. De ses paysages chauds et vibrants, aux traits épais, émane une atmosphère tantôt légère ou mélancolique, fantastique, déstabilisante et drôle à chaque page. -
Quand vient l'été, le jeune Pascal quitte la Suisse pour se rendre chez ses grands-parents en Allemagne. De cette période de son enfance à la fin des années 80, il conserve de riches souvenirs. Les longs voyages en train, les parties de foot avec son frère, les repas de famille, les particularités culturelles, et l'ennui qui parfois marque ses séjours outre-Rhin.
Mais ce n'est pas la seule mémoire qu'il entretient. Sa mère lui a raconté sa propre enfance dans l'Allemagne de l'après-guerre et l'histoire d'un père qu'elle rencontre quasiment pour la première fois à l'âge de cinq ans. Enrôlé de force dans la Wehrmacht en 1945, ce dernier tenta à tout prix d'éviter les combats, mais il fût finalement arrêté et fait prisonnier.
Avec Du pain blanc et du chocolat, Pascal Matthey poursuit son travail autobiographique entamé en 2004 avec « Le Verre de lait ». Il y témoigne d'un épisode intime de sa famille. Si la guerre y occupe une place centrale, elle n'est jamais expressément représentée. La narration se construit par associations, qui mélangent instantanés de la jeunesse de l'auteur, images mentales et référents culturels. II fait dialoguer deux enfances très différentes, inscrites dans leur propre temps. Pour la première fois, ses planches réalisées au crayon ne sont pas complètement muettes, le vécu de ses aïeuls étant porté par une voix off qui vient se superposer à ses souvenirs. -
Début des années 1950, dans la Pologne soviétique. Stanislav et Zosia vivent dans le village de Zatonie, à l'ouest du pays. Lui est maçon, elle est bibliothécaire dans la ville voisine, et ils ont un jeune enfant. Zosia passe de longues heures à faire la queue à l'épicerie du village, le plus souvent vide. L'époque est rude, mais le couple est unit et fait face. Une fille naît, Stanislas entreprend de construire une maison pour la petite famille... Pour tromper son ennui et son difficile quotidien, Zosia correspond avec sa soeur qui vit à Paris et fantasme d'y passer des vacances, chose impossible à l'époque.
Un jour de l'été 1960, la vie de Zosia est bouleversée par la mort de Stanislav dans un accident de chantier. Désemparée, elle tombe sous la coupe du directeur de la bibliothèque où elle travaille, qui est également membre des services secrets polonais. Elle espère par son intermédiaire pouvoir obtenir le précieux passeport qui lui permettra de rejoindre sa soeur en France. Mais cet homme méprisant et violent va transformer la vie déjà morose de Zosia en un véritable enfer.
Dans ce puissant récit inspiré de la vie de sa grand-mère, Lukasz Wojciechowski continue après "Dum Dum" (Sélection Angoulême 2024) d'explorer l'Histoire de l'Europe de l'Est et celle de sa famille. -
Bibimbap ou jambon-beurre ? Les aventures d'une Coréenne en France !
Yoon Yves
- Larousse
- 16 Avril 2025
- 9782036075764
Saviez-vous qu'en Corée, il est mal vu de se moucher en public ? Qu'il faut impérativement enlever ses chaussures en arrivant chez quelqu'un ? Que les Coréens nous trouvent incroyablement lents ? Qu'ils disent « je t'aime » beaucoup plus facilement ? Que les repas en cinq étapes apéritif-entrée-plat-fromage-dessert n'existent pas et qu'on peut voir n'importe quel médecin le jour même, sans rendez-vous ?
Au fil d'une trentaine de courts épisodes, Yoon Yves nous raconte la vie en Corée en posant son regard drôle et incisif sur son quotidien en France.
Découvrez la Corée comme vous ne l'avez jamais vue !
Illustratrice, Yoon Yves est originaire de Corée du Sud et vit à Quimper, où elle a étudié aux Beaux-Arts. Elle raconte ses aventures en France sur son compte Instagram @yoon_yves, où elle est suivie par près de 40 000 abonnés. -
Le nouveau roman graphique fantasy de Kay O'Neill, l'autrice de la série à succès La Trilogie des Dragons-Thé (Prix Eisner 2018 - 15 000 exemplaires vendus en France ) est à paraître bientôt !
Une aventure et une quête personnelle sur la question de l'identité et aussi sur la place de l'humanité au sein de la nature, sublimée par les illustrations de magnifiques paysages sauvages. -
La` ou` dorment les Ge´ants, récit aux accents fantastiques, est l'histoire de Malo, jeune apothicaire itinérante qui, suite au de´ce`s de son pe`re, de´cide de suivre ses traces apre`s avoir de´couvert dans ses affaires une carte menant aux montagnes de l'Horizon. Persuade´e qu'en marchant dans ses pas Malo retrouvera son nombril mystérieusement disparu, elle se lance dans une ve´ritable que^te identitaire.
En chemin, elle récoltera des plantes et des récits, ceux des personnes qu'elle soignera, qui feront vaciller ses convictions et lui permettront de porter un regard neuf sur le monde qui l'entoure, sa nature et les gens qui le peuplent. -
Alyssa aime James, James pense que, peut-être, il aime Alyssa. Grandir, c'est difficile, spécialement quand on a l'impression d'être méprisé par le monde entier. Un jour, ils décident de fuguer pour vivre la fin de leur adolescence dans la liberté et l'insouciance. Mais ce que ne sait pas Alyssa, c'est que James est un jeune sociopathe dont les pulsions meurtrières sont plus en plus compliquées à contenir et vont bien vite leur attirer des ennuis.
Pour nous raconter cette histoire, Charles Forsman joue sur une certaine économie de dialogues. Son style graphique, très épuré lui aussi, crée une tension évidente entre candeur du dessin et brutalité de l'action : une violence tant physique que psychologique s'immisce progressivement, au fur et à mesure que les personnages dévoilent leurs faiblesses et leurs déviances.
Initialement prépublié sous la forme de fanzines entre 2011 et 2013, The End of the Fucking World a rencontré un succès spectaculaire pour de la microédition, au point que Netflix n'a pas tardé à s'emparer du récit pour l'adapter en série fin 2017.
Paru en français par L'employé du moi en octobre 2013 et entretemps épuisé, la bande dessinée corrosive de Charles Forsman réapparaît dans une nouvelle édition au sein de la collection PING-PONG qui a pour but de donner une seconde vie à certains livres du fonds ayant connu un retentissement certain auprès des lecteurices. -
« Imaginez ne plus jamais pouvoir embrasser quelqu'un sur les lèvres. Et si vous ne pouviez plus jamais embrasser vos enfants, sortir avec quelqu'un dans une soirée, partager de la nourriture, faire une pipe, partager un joint entre collègues, emprunter une brosse à dents, ou cracher dans le café de votre patron, sans transmettre une maladie horrible et incurable... » Ken, le personnage central de Monsters, doit se rendre à l'évidence : il a communiqué l'herpès à sa compagne. Cette affection dont il ne connaît rien va rapidement détruire son couple et modifier profondément la perception qu'il a de son propre corps.
Plus qu'un récit pédagogique sur le virus de l'herpès, Monsters est une bande dessinée autobiographique d'une liberté graphique époustouflante à l'humour décapant sur la relation entre la chair et l'esprit.
Publié pour la première fois en français en 2010, Monsters a connu un franc succès de librairie. En 2014 déjà, ce bijou de l'autobiographie frustrée et névrosée bénéficiait d'une nouvelle édition augmentée d'une postface inédite, dessinée par l'auteur lui-même qui s'interrogeait profondément sur l'impact de ce projet sur sa propre vie. Cette reparution intègre la récente collection PING-PONG créé dans le cadre des 25 ans de L'employé du moi pour remettre un coup de projecteur sur les livres cultes de la maison. -
Que se passe-t-il dans la vie du Petit Chaperon Rouge après être sortie du ventre du loup ? Et que se passe-t-il dans la vie des victimes de violences subies dans l'enfance ?
Ce roman graphique offre aux lectrices et lecteurs un voyage au coeur des réactions émotionnelles, des envies et des transformations subies ou nécessaires après une traversée post-traumatique. Que devient-on quand on a été traumatisé·e ? Quels chemins emprunte-t-on pour vivre, ou survivre ? Quels sont nos nouveaux tocs, nos nouvelles habitudes, nos changement alimentaires ou vestimentaires ? Comment réagit-on émotionnellement ? Que devient notre rapport à soi et aux autres ?
Chaque page de ce roman graphique puissant apporte une nouvelle réponse réaliste, imaginaire, poétique, drôle ou parfois crue à cette question. Des plus rationnelles aux plus délurées, en passant par les plus inattendues, les réponses abordées explorent à tour de rôle les émotions, les recherches de réconfort, les mises en action. De nombreuses étapes d'une reconstruction intérieure sont évoquées, n'hésitant pas à aller fouiller dans des recoins sombres ou plus joyeux.
Au-delà de ce lien très fort avec les traumatismes subis par les enfants victimes, les stratégies mises en oeuvre par ce petit chaperon rouge des temps modernes pour continuer à investir un espace public hostile résonneront aux oreilles de toutes les femmes, coutumières des VSS et du harcèlement de rue.
Le rythme et l'alternance des pages peintes/pages crayonnées, l'écriture volontairement fragile et chaotique contribuent à l'effet immersif et angoissant de cette plongée en apnée dans les traumas des enfants victimes, qui prennent ici la forme d'une silhouette blanche, à la fois forte et fragile, nous entraînant avec elle dans cette traversée du stress post-traumatique. -
La famille Gugusse au complet, Boris, Doris, Balou, Éléana et Ted, s'apprête à prendre l'avion direction le Yolcame pour célébrer le mariage d'une cousine - et les valises sont à peine closes que déjà, c'est le chaos : Ted s'est enfermé dans les toilettes qu'il vient de boucher, puis le RER qui mène à l'aéroport annonce un dangereux retard, le sac de pique-nique a été confondu avec une poubelle à jeter, un marginal agresse la famille, tout ça alors que le voyage n'a même pas encore vraiment commencé.
Dès les premières pages, Émilie Gleason annonce donc la couleur et part sur un rythme effréné pour nous raconter les folles vacances de la famille Gugusse, famille qui semble invariablement soumise à la fameuse loi de Murphy : tout ce qui est susceptible d'aller mal, ira mal.
Sept ans après Ted, drôle de coco (ouvrage qui mettait en scène le quotidien d'un jeune homme autiste, couronné du Prix Révélation au Festival d'Angoulême), Émile Gleason revient chez Atrabile pour un nouveau livre publié dans le « Tedverse » - ce monde alternatif qui permet à l'autrice de se raconter avec un décalage fictionnel, et de créer ainsi des oeuvres où simultanément tout est faux, mais tout est vrai.
Le ton est survolté, les couleurs éclatantes et le dessin élastique et expressif à souhait, et à l'instar de Ted, drôle de coco, ce véritable tourbillon graphique raconte bien plus qu'une comédie un peu folle. Les Gugusse en vacances, c'est aussi un travail introspectif, voire thérapeutique, où l'autrice explore cet étrange rapport haine/amour que l'on entretient avec sa famille; dans ce volume, elle s'intéresse plus particulièrement à Boris, - un père souvent aveuglé par son enthousiasme et une envie de bien faire jusqu'au-boutiste - et à Éléana - adolescente mal dans sa peau (pléonasme ?), rongée par un étrange sentiment de culpabilité.
On rit évidemment beaucoup dans ce livre, on s'émeut aussi, et une fois la dernière page tournée, on s'impatiente instantanément d'un prochain opus mettant en scène les Gugusse...
A noter que ce récit est complètement indépendant, et peut être lu sans même jamais avoir entendu parler de Ted, drôle de coco. -
Après une rupture, Caroline retourne en Corse pour retrouver son île, sa famille, sa mamie, ses zie (ses tantes) et son village. Mais, à son arrivée, le choc est rude. Le village est désert, la famille a vieilli, et ceux qui restent regrettent l'avant. Les octogénaires qui demeurent portent les souvenirs d'une jeunesse passée, de villages vivants, d'une langue qui se perd mais aussi des histoires comiques, des récits folkloriques et pittoresques, incarnés par des personnages réels totalement zinzins. "Zia Zinzin", c'est une bande dessinée qui parle de retour aux sources, d'un été au village, d'identité et de légendes familiales.
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Les Oiseaux de Papier
Mana Neyestani, Massoumeh Lahidji
- Éditions çà et là
- 4 Avril 2025
- 9782369904199
Les éditions çà et là publient en collaboration avec l'association Falcabulles et les éditions Kiléma la toute première version d'une bande dessinée en FALC. Le FALC (Facile à lire et à comprendre) consiste à traduire des ouvrages en version simplifiée pour les rendre accessibles aux personnes en situation de handicap ou ayant des difficultés de comprehénsion. Le texte est simplifié et, dans le cas d'une bande dessinée, les pages sont réorganisées pour que la lecture soit la plus facile possible.
"Les oiseaux de papier" est le sixième roman graphique de Mana Neyestani, auteur iranien réfugié politique en France depuis 2012. Il y raconte l'histoire de contrebandiers kurdes, appelés kolbars, exploités par les mafias locales pour faire de la contrebande de marchandises entre le kurdistan iranien et l'Irak, en risquant leur vie dans les montagnes qui séparent les deux pays. "Les Oiseaux de Papier" est le récit d'une de ces expéditions. Ce remarquable ouvrage a été sélectionné en Compétition Officielle pour Angoulême 2024 et pour le Prix BD 2024 de l'Humanité. -
Goudalf le sorcier réunit une équipe de fidèles pour détruire une bague maudite en la faisant fondre dans la lave du Mourdor. C'est Prodon qui est chargé de la porter car sa candeur le protège du pouvoir d'influence qu'elle exerce sur les êtres vivants. Goudalf, Prodon, Samouel, Aragorna et Yegolas entament ainsi un voyage en voiture, en train et à pied vers le volcan du Mourdor.
S'il revêt la forme d'un road trip débonnaire, Le Soleil des mages évoque évidemment un récit fantastique bien connu. Mais si Mortis Ghost s'appuie sur une épopée mondialement célèbre, c'est pour la déposséder de sa charge épique et ramener l'heroic fantasy sur le plancher des vaches. Ici, nous sommes plus dans un week-end de team-building accepté à contrecoeur que dans une quête intrépide contre les forces du mal.
Le dessin de Mortis Ghost, rond et jubilatoire, permet de conserver l'univers du Soleil des mages dans le registre du fantastique, et donne une envoutante fluidité à ce récit bien plus sombre, et finalement bien plus réaliste, qu'il n'y paraît au premier abord.
Rapidement épuisé, L'employé du moi a tenu à rendre le dernier livre de Mortis Ghost à nouveau disponible en le faisant entrer dans sa toute nouvelle collection PING-PONG qui a pour but de remettre un coup de projecteur sur certains ouvrages du fonds ayant connu un franc succès auprès des lecteurices. -
«Curieux roman composé de deux parties écrites à douze ans d'intervalle, l'une en khmer et l'autre en français, et entre elles, le temps d'une page blanche, la disparition du Cambodge, la parenthèse du Kampuchéa démocratique. Mêlant de manière inextricable l'autobiographie et la fiction, L'Anarchiste est un roman politique et historique, un roman de la folie surtout, du sexe et de la mort et de notre universelle condition. C'est à la fois le pari et le privilège de la littérature, dont la lecture gagne à s'éloigner de la réalité des faits. Les années passent, les lecteurs changent, les toiles de fond s'effacent, demeure l'essentiel.» Extrait de la préface de Patrick Deville
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« Chut, surtout ne faites pas de bruit... » Inès, habite dans l'appartement que lui a légué sa grand-mère adorée, Celestina. Elle y vit quasi recluse et s'efforce de préserver un semblant de noyau familial atour de ses deux petites filles, Agueda et Rosita, qu'elle a eues hors mariage. Une fille mère : si jamais cela se sait, elle en est sûre, on les lui enlèvera ! Elle se méfie surtout de sa terrifiante voisine, Apolonia, vieille veuve acariâtre, perverse et bigote... « Chut, surtout ne faites pas de bruit, les filles, maman revient ! » Pendant qu'Inès disparait plusieurs fois par jour dans les rues glacées de Madrid pour glâner quelques sous, un magnifique châle noir jeté sur ses épaules, Agueda et Rosita s'inventent des histoires d'enfants tirées des contes que leur transmet leur mère. Et puis un jour, au petit matin, Inès recueille un étrange personnage caméléon, Clavel de Luna, mi-femme, mi-homme, joli papillon de nuit, artiste transformiste au cabaret La Bombonera, qui a miraculeusement survécu aux coups des miliciens franquistes...
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1929. Une grande artère du Berlin interlope de l'entre-deux-guerres, à la nuit tombante. Un homme à la stature imposante s'approche de Fritz Lang et l'apostrophe. Il s'agit de l'inspecteur Lohmann qui avait enquêté sur la mort suspecte de la femme du cinéaste, sept ans plus tôt. L'inspecteur insiste pour offrir une bière à Lang. Une fois attablé, le policier lui explique travailler sur une effroyable enquête dont il aimerait que le réalisateur s'inspire pour son prochain film : il s'agit de l'affaire dite du « vampire de Düsseldorf », un assassin qui tue et mutile de façon atroce ses victimes féminines avec des ciseaux, terrorisant tout en fascinant la population allemande. Après l'accueil critique mitigé de La Femme sur la lune, Fritz Lang est en perte d'inspiration et de confiance. L'idée de tourner un film sur le criminel fait peu à peu son chemin et Lohmann, dans un pacte faustien, emmène Lang sur les scènes de crime, dans les lieux les plus sombres de la ville...
Quelles sont les intentions de l'inspecteur ?
Pourquoi insiste-il tant pour que Lang fasse ce film ?
Et lui, Lang, entre catharsis, frénésie de tout filmer et hypnose, quel diable poursuit-il ?... -
On ne parle pas de ces choses-là
Marine Courtade, Alexandra Petit
- Casterman
- 2 Avril 2025
- 9782203292871
Marine Courtade décortique auprès des membres de sa famille les mécanismes de silence autour de l'inceste qu'elle a subi.
Le tabou des tabous. La journaliste Marine Courtade décortique les mécanismes de silence autour de l'inceste. Son terrain d'enquête ? Sa propre famille. Avec un savant mélange de rigueur et de dérision, elle s'embarque dans un tour de France audacieux afin de confronter un à un ses oncles et tantes avec la même question : pourquoi vous êtes-vous tus ? -
Le premier roman graphique du fondateur de l'underground américain.
Ogden le crapaud est un raté. Études, religion, philosophie, art, labeur, hédonisme, il aura pourtant tout essayé. Un soir, désespéré et alcoolique, il est enlevé par un haricot magique qui l'emmène dans une contrée merveilleuse. Là, il tombe amoureux de Guntra, une géante séduisante, mais qui a la fâcheuse manie de dévorer tous ceux qui passent à sa portée. -
Il déserte : Georges ou la vie sauvage
Antoine de Caunes, Xavier Coste
- Dargaud
- 28 Mars 2025
- 9782205212808
1962. Antoine, 8 ans, voit son père - Georges de Caunes - tout quitter et partir sur une île déserte, Eiao, située à mille lieues du premier être humain, pour y tenir une chronique quotidienne sur la vie d'un Robinson moderne.
2025. Antoine de Caunes, 71 ans, se rappelle son choc d'enfance et s'inspire des chroniques diffusées par son père et du journal intime que tenait alors ce dernier pour nous raconter une aventure hors du commun.
Un récit intime qui mêle émotion, humour et réflexion sur les rapports père-fils.